Nous voudrions ici demander aux ayatollahs de l’absurde, ainsi qu’aux inquisiteurs impénitents, de ne point se fatiguer à jouer à l’intimidation et aux menaces. Notre carapace est si dure et en a vu bien d’autres. Sommes nous des oracles ? Surement pas, mais pragmatiques et patriotes ça oui ! Alors jusqu’à la moelle. Vaine et puérile tentative de tous ces hiboux, qui à la nuit tombée hululent leurs inepties en nous marquant du sceau de l’opposant.
Par Obame D’EBOMANE
Nous avons à cœur de dire, et ceci, avec peine et amertume tout ce qui ne s’est pas fait et de dénoncer les chantres de l’immobilisme et de l’inconsistance. A tous ceux qui, se complaisent dans un jeu de miroir déformant, nous les invitons à la sagesse populaire qui affirme que : ce n’est pas en cassant le thermomètre que l’on fait baisser la fièvre. Envers le Gabon, nous ressentons une contrition à nulle autre pareille devant le chaos vers lequel on nous mène.
Diaboliser nos écrits ou faire tomber de la grêle sur notre conscience, avec des sous-entendus est simplement peine perdue. Quand un premier ministre vient au devant de la représentation nationale, cet acte est une profession de foi, et induit sans alternative des résultats et du concret. Dès lors, les citoyens que nous sommes ont un droit absolu de vigilance et d’exigence. Hélas ! Que constatons-nous à ce jour ? Rien et absolument rien des engagements pris n’a été tenu.
On nous aurait donc servi un catalogue d’intentions, et des incantations fumeuses en se moquant totalement, de ce que les populations étaient en droit d’attendre. Qui pourrait se réjouir de ce climat social délétère, de même que, de cette surchauffe faite de grèves et de tensions ? Vous ne ferez pas de nous des complices de cet échec abyssal que nous vivons depuis le 14 janvier 2020. Le marasme est partout le même. La fuite en avant par des expédients et des ersatz de circonstance ne trompe personne. Et parce que, tout comme vous, les autres gabonaises et gabonais ont droit à un confort de vie et à jouir de tout ce que cette généreuse nation doit leur offrir. Manquer à ce devoir primaire, prioritaire et vital ne conduit qu’à une seule et unique issue : déposer le tablier pour incompétence.
Le passif s’est vertigineusement accru. L’ire et le désenchantement s’amplifient chaque jour davantage. La cohésion sociale va vers le point de rupture. A croire qu’il s’agit là d’une stratégie insidieuse qui permet à l’opposition de fourbir ses armes et de se construire un argumentaire. Nous ne pouvons pas ignorer que devant nous, se dresse l’échéance de 2023. Alors quand la robe est trop ample et la tâche incommensurable. Nous devons agir sans états d’âmes car le constat est consternant et hypothèque tous nos espoirs.