Ils nous avaient annoncé l’apocalypse pour le 25 octobre dernier. Les soutanes étaient amidonnées et les crucifix lustrés et relustrés. Au finish, rien absolument rien des prédictions de ces oracles égarés. Force est restée à la loi.
Par Obame D’EBOMANE
Non pas par contrainte, ni dissuasion musclée mais simplement parce que le peuple gabonais s’est retrouvé en fusion et en symbiose avec la décision des autorités. Qui pourraient douter que l’extraordinaire résistance à la propagation de la covid-19 est le résultat de l’anticipation, de l’encadrement vigilant autant que de la conscientisation érigée en norme d’exigence par le gouvernement gabonais.
Nos vies ont été sauvées et celles de nos enfants préservées. Il est juste et bon que nous continuons dans ces excellentes résolutions et mesures prises par l’état.
Le 30 octobre 2020, pointe déjà à l’horizon. Et ni Dieu, ni le christ ne sont frappés par la péremption. Nous entendons d’ici quelques agités et d’ailleurs toujours les mêmes. Nous brandir la sottise qui fait que la date du 30 octobre, soit un vendredi. Et qu’elle serait plus propice aux mahométans.
Et tous ces vendredi saints, que les fils du nazaréen célèbrent de tout temps. Et puis, ne serait-pas là une occasion supplémentaire de commémorer l’œcuménisme si chère au regretté saint père, le polonais Karol Joseph WOJTYLIA, plus connu par sa désignation papale de Jean Paul II.
Nous vous recommandons de ne guère vous laisser aller, lorsque vous apprendrez de ces huberlulus qu’en fait, le prétexte musulman pour le vendredi 30 octobre, n’était qu’un leurre. La vérité selon eux viendrait, de ce que les enfants de la veuve et frères de lumière, à cette date précise initieraient des agapes et des rituels en prévision de 2023. Alors toute opposition se transformera en soumission.
Nous vous le disions, retenez –vous! Amulettes, gris-gris de toutes sortes, même les fusils nocturnes, les Ditingous, l’Okoukwé, le Djobi et les Bivouss sont ici recommandés.