Cela faisait sept longues années d’une interruption de ses activités pédagogiques, et voilà qu’à la satisfaction générale, l’École normale des instituteurs de Libreville (ENIL), renoue avec son objet originel. Cette bien heureuse nouvelle a été donnée par la ministre de l’éducation nationale et de l’instruction civique, Camélia Ntoutoume Leclerq, le 16 septembre dernier.
Par Franck Mohamed
C’est à la suite d’une concertation entre le ministre de l’éducation nationale et de l’instruction civique et du Syndicat gabonais des enseignants et formateurs (Sygef) que cette décision a été prise. Et pour conforter la volonté gouvernementale ainsi que son engagement des assurances ont été faites par le membre du gouvernement portant sur les problèmes liées au plan de carrière des enseignants formateurs ,leur renouvellement, les budgets et de tous les problèmes en périphérie auxquels ils sont confrontés.
Camélia Ntoutoume Leclerq poursuivra son propos ainsi qu’il suit : ‘’Nous venons de passer sept ans sans avoir travaillé. Nous étions à la maison parce que nous sortons des gels de situation administrative particulièrement les concours et examens. Donc les ENI étaient en berne’’.
Notons toutefois que depuis l’arrivée de l’actuelle chef du departemet de l’éducation nationale les concours d’entrée à l’ENS et à l’ENI ont repris. Ce qui fera dire à Jean Guy Sima Efoua, secrétaire général dudit Syndicat : ‘’Nous sommes très heureux de la reprise des cours à l’ENIL’’. La réactivation des activités de cette grande école permettra à nouveau la formation des enseignants du primaire secteur particulièrement impacté par le fait du gel des recrutements par l’État qui était de mise jusqu’alors.