Le gouvernement gabonais représenté, entre autres, par le ministre de l’Économie, Jean-Marie Ogandaga, a fait le choix, vendredi 21 février 2020 à Douala au Cameroun, d’inscrire à la cote de la bourse unifiée de l’Afrique centrale, les titres obligataires du Gabon de 5 ans de maturité, issus de l’emprunt obligataire gabonais 2019-2024.
Par la rédaction
Cet emprunt, dénommé « EOG 6.25% NET 2019-2024 », est assorti d’un taux d’intérêt de 6,25%. Une opération ayant déjà permis au Gabon de mobiliser une enveloppe de 126 milliards de francs au dernier trimestre de l’année 2019.
De fait, le montant sollicité par notre pays a été rehaussé sur autorisation du régulateur du marché financier, après une sursouscription des investisseurs, soit un taux de souscription de 126,34%. Alors qu’elle était initialement fixée à 100 milliards de francs. Aussi la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (COSUMAF) avait-elle autorisé le Gabon à empocher 26 milliards de francs suralloués. D’autant que l’organisation qui s’introduit en bourse accorde une option de surallocation à la banque chef de file, portant sur davantage d’actions que prévues.
L’arrivée de ces titres obligataires sur la cote de la BVMAC permettra désormais au gouvernement gabonais d’opérer des transactions sur le marché secondaire de la bourse unifiée de l’Afrique centrale. Mieux, elle portera à 2 le nombre d’opérations boursières que le pays pourrait effectuer dans le compartiment des obligations. Après l’enregistrement, en septembre 2019, de l’emprunt obligataire de 100 milliards de francs de l’État gabonais dénommé « EOG 6,5 % net ».
Source: Le quotidien l’Union