IL est un fait établi. Libreville la capitale gabonaise s’impose de plus en plus comme étant le centre de toutes les concertations portant sur la paix et la sécurité du continent.
Par Obame D’EBOMANE
A peine terminée la IXe Session extraordinaire de la conférence des chefs d’États et de gouvernement de la Communauté économique des États d’Afrique Centrale (CEEAC) qui s’est largement penchée sur la question, et la visite du président nigérien, Mahamadou Issoufou, peu après une attaque terroriste, Libreville abrite de nouveau une rencontre de haut vol sur ce fléau des « temps modernes ».
A partir d’aujourd’hui et ce pendant 48h, Libreville abrite le 7e séminaire du Conseil de Paix et de sécurité de l’Union Africaine en collaboration avec les A3 (les trois représentants africains à savoir l’Afrique du Sud, le Niger et la Tunisie au Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Au cours des travaux, les experts vont se pencher sur la question sécuritaire du continent, particulièrement en Centrafrique, au Sahel et en Libye. Objectif : guider les positions africaines aux Nations Unies. Cette rencontre se tient pour la seconde fois au Gabon en 14 ans. Le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, va procéder à l’ouverture officielle dudit séminaire. Pour la circonstance, le Commissaire Paix et Sécurité de l’Union Africaine (UA), les représentants des Nations Unies, le ministre burundais des Affaires étrangères, par ailleurs président du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) pour le mois de janvier et nombreux ministres et ambassadeurs vont prendre part aux travaux.