BAPTEME DE FEU ! Vendredi 16 novembre 2018, restera à jamais gravé dans la mémoire des Gabonais et du vice-président de la République, Pierre-Claver Maganga Moussavou, sur le plan personnel.
Comme en a décidé la Cour constitutionnelle le 14 novembre dernier, il a pour sa toute première fois dirigé le Conseil des ministres, au palais de la présidence de la République.
Du regard de nombreux analystes, pour un coup d’essai aux manettes du conseil des ministres, le vice-président de la République n’a pas raté le coche.
« Il n’y est pas allé par le dos de la cuillère et a marqué les esprits à l’aune des mesures très fortes annoncées comme celles portant sur la suppression-fusion de certaines agences », a révélé un membre du gouvernement présent au conseil.
3 milliards d’économies par an
La rationalisation au sens de la modification, la fusion ou la suppression des établissements publics personnalisés (EPP) conformément aux recommandations de la task force sur les finances publiques formulées en juin dernier a été le point d’orgue lors de ces assises.
L’objectif double visé par le gouvernement étant d’une part celui d’améliorer la qualité du service public et d’autre part réalisé d’importantes économies.
Des mesures révolutionnaires qui viennent bouger les lignes de l’ensemble du système qui prévalait depuis 2009.
Pour preuve, sur les 115 établissements à caractère personnel (EPP) existants, 70 sont directement impactés par ces mesures de suppression, fusion ou de modification de leurs activités ou périmètres d’action. Le remue-ménage est significatif !
Des économies substantielles, de l’ordre de 3 milliards de francs CFA par an, pourraient être réalisées grâce à ces décisions.
Après l’ancien vice-président Didjob Divoungui Di Ndingue en main 2009, Pierre-Claver Maganga Moussavou est le 2ème vice-président à diriger un conseil des ministres au Gabon.