Le réalisateur afro-américain parmi les plus célèbres a tiré sa révérence hier au centre médical cedars Sinaï de los Angeles. C’est à 51 ans que John singleton laisse orphelins ses nombrables admirateurs à travers le monde.
Ce californien pure souche qui est né le O6 janvier 1968 dans la capitale mondiale du cinéma. Il finira par se faire happer par la magie et l’émerveillement que procure Hollywood. La planète cinéma et tous les adorateurs du 7ème art vont découvrir ce génie en 1991 avec son œuvre de référence BOYZ IN THE HOOD qui va définitivement l’installer comme un réalisateur majeur de l’industrie du cinéma.
Ce n’est donc pas surprenant qu’à la grande messe des oscars de la cuvée 1992, John SINGLETON sera nominé dans deux catégories phares. C’est seulement à peine âgé de 22 ans qu’il établit son statut par l’emblématique tirade qui raconte l’âpreté, la violence et les travers des jeunes noirs issus des ghettos de la cité des anges.
Son talent s’imposera aussi par le 2ème opus de la saga FAST & FURIOUS qu’il réalisera plus tard. Il va sans dire que sans John SINGLETON la bande d’acteurs géniaux que nous connaissons aujourd’hui serait passé sous l’éteignoir : Ice Cube, CUBA GOODING Junior , Morris CHESNUT , Larry FISHBURNE et toute dernière afro-américaine oscarisée REGINA KING.
Les plus grosses stars black de Hollywood ont été dirigées par lui. Souvenons-nous du remake de SHAFT en 2000 dans lequel SAMUEL L JACKSON est au devant des caméras de John SINGLETON. Michael JACKSON lui même lui confiera la réalisation du clip remember the time. Voici quelques autres perles de sa création poétic Justice en 1993, fièvre à Columbus University en 1995, les quatre frères en 2005. Les hommages fusent de partout de Spike Lee à Jordan Peerle . Un grand Monsieur à l’incommensurable génie s’en est allé.