Il n’y a plus l’ombre d’un doute, dans trois à quatre semaines, les résultats des législatives seront rendus publics. D’abord le deuxième tour de L’élection législative partielle dans le canton Ellelem dans la province du Woleu-Ntem s’est achevé le 11 novembre pour l’Assemblée nationale.
Le regard est tourné vers la cour constitutionnelle pour entériner les résultats du scrutin. Comme il est devenu un rituel où il faut passer par le contentieux, la haute juridiction s’emploie avec les juges de l’institution. C’est dire que les attentes sont nombreuses pour les élus qui veulent goûter au saint graal cela entraine ipso facto la démission du gouvernement. C’est Emmanuel Issoze Ngondet à qui reviendra la lourde charge de le faire.
Mais ce qui semble être un jour paradoxal, c’est l’état de santé du président de la République qui devient à tout prix un élément déclencheur, parce que devant nommer le Premier ministre. Il faut que président de l’Assemblée nationale voire du Sénat soient choisis. Cette annonce intervient après la saisine du Premier ministre qui avait sollicité la cour constitutionnelle compte tenu de la fonctionnalité des services de l’Etat.
C’est dire que ces derniers temps l’institution gardienne de lois travaille d’arrache-pied pour la bonne marche d’autres institutions qui ont besoin de son éclairage et de son interprétation souvent judicieuse.