Telle est la déclaration du chef du gouvernement après la réunion de crise qu’il a présidée, samedi dernier.
Par Franck Mohamed
Samedi 25 janvier 2020, le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale, a présidé à son cabinet, une réunion de crise entièrement consacrée aux prétendus enlèvements d’enfants. Une situation consécutive aux informations fortement relayées sur les réseaux sociaux et qui, malheureusement, a coûté la vie à deux de nos compatriotes : Stanislas Mba Ngoua et Patrick Eyeghe.
Ont pris part à cette séance de travail, le ministre d’État, ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha, la ministre d’État, ministre de la Défense nationale, Rose Christiane Ossouka Raponda, le ministre d’État, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Edgar Anicet Mboumbou Miyakou, celui en charge de l’Économie et des Finances, Jean-Marie Ogandaga, la ministre de la Justice, Garde des sceaux, Erlyne Antonella Ndembet-Damas, le ministre de la Santé, Max Limoukou, ainsi que les officiers généraux et supérieurs des forces de défense et de sécurité.
Au regard de la psychose qui prévaut actuellement et qui est savamment entretenue par des individus tapis dans l’ombre, le chef du gouvernement, sur un ton ferme et déterminé, a indiqué que l’État ne faillira pas à ses missions relatives à la protection et à la sécurité des biens et des personnes. Aussi a-t-il rappelé, aux officiers généraux et supérieurs, les missions dévolues aux forces de défense et de sécurité. Dans cette optique, des éléments des forces de défense et de sécurité vont être déployés, massivement, dès aujourd’hui, aux abords des établissements scolaires et dans plusieurs artères des principales villes de notre pays.