Il nous aurait été facile d’orner notre propos d’effets apologiques et d’artifices panégyriques sans que cela ne travestisse en rien les faits et l’évidence. Elle aura été de tout temps le pôle de stabilité et la borne d’équilibre chaque fois que le pire nous frôlait ou que l’effroyable menaçait la nation.
Par Teddy Ossey
Oui Marie Madeleine Mborantsuo n’a jamais voulu séduire, ni même conquérir mais elle a toujours su réguler chaque fois que nécessaire malgré la tempête et les troubles. Devait-elle laisser tanguer et voir l’embrasement faire sombrer le Gabon. Avec discernement, stoïcisme et abnégation elle s’est refusée à l’ivresse du populisme. On pourrait comme les romains lui attribuer cette devise : ‘’Amor patriae nostra lex’’ l’amour de la patrie est notre loi.
Intangible, inaliénable et impartiale comme l’exigent les devoirs de sa charge ainsi est donc Marie Madeleine Mborantsuo, celle que le Président Ali Bongo Ondimba vient de désigner aux prestigieuses fonctions de présidente de la cour constitutionnelle, la plus haute juridiction du pays.
Cette distinction est à mettre au compte de la vertu, de la loyauté et du mérite. Elle a prouvé qu’elle en avait l’étoffe. Son parcours personnel et universitaire atteste de cela. Son profil professionnel vient couronner excellemment s’il en était besoin qu’elle avait pour elle tous les atouts et tous les critères.
L’histoire si proche nous donne tant d’exemples de ces présidents de cours constitutionnelles qui ont hésité, louvoyé et parfois abdiqué en fuyant laissant les pays sombrer dans l’horreur et les affres des guerres civiles.
Le Gabon se réjouit du choix des plus hautes autorités du pays et loue la providence pour cette préférence.
J’entends déjà quelques contempteurs persifler : Oh ! bien sûr, c’est un acte de reconnaissance alors pour Marie Madeleine Mborantsuo nous clamons à la Nation reconnaissante. Félicitations Madame la présidente de la cour constitutionnelle et à tous vos pairs conseillers.
Le destin de tout un chacun est écrit dans les étoiles. Et comme le disait Albert Einstein : Nous aurons le destin que nous aurons mérité. Acceptez Madame la présidente de la cour constitutionnelle que le vôtre continue de rayonner.