Tout ce que l’opposition a promis ne peut plus arriver. Elle a eu un objectif inatteignable. Ce sont maintenant des préparatifs pour aller se calfeutrer dans un couvent et renoncer pour un temps à l’assemblée nationale, à la mairie ou au conseil départemental. Pourtant pour le Parti démocratique gabonais (PDG), c’est un scrutin hors norme.
Les électeurs ont douté de ce plat de lentilles et de cette lune brumeuse que leur a tendu l’ opposition sachant que les mêmes candidats viennent de claquer la porte au PDG emportant avec eux des calebasses. Ils se croient être le haut voltage de leur candidature.
Le PDG, c’ est l’ exact opposé : dosage de jeunes, de femmes et d’anciens dans un débat structuré, un choix à la base sous le parrainage du distingue camarade, ils ont entonné les chants du repoussoir pour aller vendre toute sorte d’illusions.
Ce n’est qu’un théâtre d’ombres que les opposants servent en dorlotant les militants plutôt que de s’occuper de la manière dont ils auraient pu gérer le pays et améliorer le sort des gabonais. Voilà qu’ ils ont payé les erreurs de casting au premier et au second tour.
En conséquence, les abstentions sont à chercher du côté de ce manque de communication touchant la part ultime de sympathie capable de les transcender, de les métamorphoser et de les fidéliser. Être extraordinairement explosif et non comme un chauffeur qui n’embraye sur rien. Enfin, ils parlent de leur pays comme si tout se déroulait ailleurs.
Ce qu’ attendaient les gabonais c’ est une forme de sérénité et d’ espoir. Lorsque les législatives se confondent avec l’élection présidentielle, c’est qu’ il y a beaucoup à apprendre de nos opposants. Une rencontre de la population d’un quartier dans lequel les besoins pressants sont connus de celui qui vient solliciter des voix et qui vote des lois , diffère de l’ élection présidentielle.
Devant les invectives, le chaos de l’ opposition confuse, chicanière, tatillonne et querelleuse, les électeurs ont refusé d’être pris dans l’étau et n’ attendent plus de voir se réaliser le slogan : accélérer.