Voilà des semaines qu’une parole n’avait à ce point déterminé les préoccupations politiques, sociales et économiques de nos gouvernants.
Quelles pourraient être les réponses de la troisième personnalité dans l’ordre électoral à la suite de l’accroissement des tensions en milieu politique et autour des populations?
Bruno Ben moubamba n’est pas dans une posture délicate, on le suspecte d’attendre afin de chambouler à sa manière ce statu quo que l’on établit et que l’on défait à l’image du clivage qui ferait plier aux habitudes imposées.
L’opposition radicale continue de redouter à tort ou à raison, que le pouvoir tente de compromettre leur activité. Un collectif de dix opposants n’a pas contraint le gouvernement à abjurer sa feuille de route. Il manque d’habiles tacticiens parce que, attaquer en ordre dispersé, c’est n’avoir jamais de stratégie crédible.
Après avoir débattu d’un sujet sans convaincre, vite fait cela s’avère puéril et qui témoigne cette hétérogénéité en matière d’intérêt politique. Ben Moubamba semble ne pas jouer le jeu.
Les raisons qui ont accommodé l’ancien vice-premier ministre dans cet ordre politique sont à ce jour défavorables; de même que les conditions qui l’ont amené à se trouver là où il est.
En réalité, en politique, la stratégie repose principalement sur les contreparties que l’on considère de la part du détenteur du pouvoir.
La réciprocité n’étant qu’une obligation morale. Comment peut-on interpréter ce monde politique sans qu’il ne soit le résultat d’autres forces en présence.
Qu’est ce qui prend le pas sur l’objectif des réformes? La logique de rentabilité. C’est là que le sentiment d’abandon est manifeste auprès des usagers. On crie. On a cette impression diffuse que la minorité en porte la part exclusive.
Tout renversement réel ou supposé fait cesser le rôle d’arbitrage de l’Etat. On lui octroie celui de connivence avec le monde des affaires. Est-ce politiquement payant?