Le pays et particulièrement Libreville la capitale sont devenus une véritable petite maison de grandes horreurs. C’est presque quotidiennement que la presse locale se fait l’écho de ces crimes abominables par des jeunes à peine sortis de l’adolescence pour les plus âgés mais d’autres sont encore mineurs pour la plupart d’entre eux. Où sommes- nous ?
C’est quoi ce cauchemar que nous vivons éveillés avec une échelle de violence monstrueuse et abjecte. A croire que Lucifer et les siens ont installés leur siège social sur nos terres. L’âpreté de la vie, la précarité, l’extrême pauvreté et la dépravation des mœurs ne peuvent pas justifier ces horribles crimes.
Il y a chez ces criminels une fascination de l’horreur et du lugubre qui tient d’autres choses. Il y a une attirance pour la thanatophilie et une aspiration nécrophile qui poussent au passage à l’acte. Si nous n’y prenons garde d’ici là, tout ceci deviendra banal. Bientôt ce seront des épisodes inédits de ces télénovelas dont on nous abreuve à longueur de journées.
Avant hier c’est une jeune fille d’à peine 20 ans qui commandite le meurtre de son petit ami. Il finira lardé de plus de 54 coups de couteaux. Hier une autre jeune fille fait zigouiller un homme qui eu pour seul malheur, le fait de la désirer. Elle le fera renvoyer aux cieux avec la complicité d’imbéciles pieds nickelés.
Nous étions encore sous le choc d’un lycéen qui venait de trucider son condisciple dans l’enceinte même de l’établissement. Voici que l’exécration nous rejoint par cette mort atroce qui vient d’être donné à un homme tenez- vous bien déjà en salle de réanimation. Sous les yeux de son épouse légitime, une amante délaissée se déguise en infirmière et subrepticement réussit à s’infiltrer dans la salle de soins pour injecter un poison à l’effet létal à l’infortuné, qui passe de vie à trépas sous le regard horrifié de sa pauvre femme.
Non ce n’est pas la démission des parents. Sûrement pas la société. Comment prévenir et se prémunir de ces criminels hantés et habités par une passion mortifère. Certes mourir est dans le cycle de vie mais quand même mourir pour rien ou pour presque rien appelle à des sanctions d’une sévérité extrême qui n’a d’égale que la noirceur de ces âmes diaboliques.