Un atelier de validation des outils de Gestion des ressources humaines de l’Etat (GRHE) s’est tenu dernièrement à Libreville. Prévue pour durer deux jours, cette rencontre a permis aux participants d’inventorier les besoins de l’administration gabonaise afin de lui insuffler une nouvelle dynamique.
Présidé par le ministre de la Fonction publique de la modernisation du service public, chargé de la réforme de l’Etat, Jean-Marie Ogandanga a laissé entendre, lors de la cérémonie d’ouverture de cet atelier de validation des outils de gestion des ressources humaines de l’Etat (GRHE), qu’il doit déboucher sur la mise en forme des mécanismes susceptibles de donner un souffle nouveau au service public.
« La mise en place de recrutements efficients ; des politiques salariales bien pensées, des pratiques de motivation et d’évaluation, et aussi des politiques publiques d’évaluation des agents dans l’optique d’une formation meilleure », a soutenu Jean-Marie Ogandanga à propos des objectifs à atteindre. Selon lui, il s’agit d’engager la fonction publique gabonaise dans une réforme structurelle.
A ce rendez-vous auquel prennent part les secrétaires généraux, les directeurs centraux des ressources humaines et autres points focaux de l’administration concernés par la question, les participants se sont penchés sur trois modules, à savoir : La gestion prévisionnelle des objectifs, des emplois et des compétences, l’évaluation des performances des agents publics, et la gestion des ressources humaines. Le membre du gouvernement a insisté sur la nécessité de mettre en place tout un arsenal de textes, secteur par secteur, corps par corps pour que la gestion des ressources humaines deviennent celle qui est souhaitée, c’est-à-dire performante et efficace.
Par ailleurs, il y a lieu d’indiquer que durant les travaux, les commissaires ont également réfléchi sur d’autres domaines tels que : l’emploi, l’identification et la classification, la fiche d’emploi, fiche de poste et aussi l’évaluation des performances de chaque agent public. Jusqu’à présent, dit-il, le système est déconnecté entre le GRH et la gestion la paie. Raison pour laquelle, a-t-il précisé qu’on est surpris que la masse salariale augmente sans qu’il n’y ait un contrôle.