Ceux qui pensaient que les lycéens allaient rester longtemps à la maison se sont lourdement trompés. L’Assemblée nationale ne dort pas sur le hamac de ses lois votées pour laisser l’incompréhension régner.
Par une note signée du vice-président de l’institution adressée au Premier ministre, le président de l’Assemblée nationale (PAN) demande au gouvernement de surseoir sa mesure relative à l’obtention de la bourse d’études.
Les élèves et les parents ont saisi la représentation nationale qui n’entend pas se satisfaire longtemps de son rôle de contrôle de l’action gouvernementale sans en arbitrer les conflits de cette nature.
Contrairement au statu quo qui commence à contraindre les différentes parties à se rejeter la responsabilité, Faustin Boukoubi y voit le mécontentement exprimé par les élèves sur toute l’étendue du territoire national. C’est l’expression d’un contraste qui met chaque jour en lumière ce pilotage gouvernemental qui ignore la réalité sur laquelle il aurait pu taper du poing sur la table, au lieu de laisser se dérouler ce jeu intransigeant.
Face à cette mauvaise pièce de théâtre, la salle est déjà vide. Le PAN suggère « de bien vouloir surseoir cette mesure » malgré les trois arguments de pertinence, d’excellence et de maîtrise de la dépense publique.
En matière de paix sociale, le PAN pense que cette mesure est source d’incompréhension et recommande de « dialoguer dans les meilleurs délais en vue d’harmonisation des principales préoccupations exprimées par toutes les parties ».
C’est dire que les recommandations de l’Assemblée nationale ramènent du baume dans le coeur des parents d’élèves qui ne pouvaient garder encore pour quelques jours leurs enfants à la maison alors que la dynamique engagée par les élèves des classes d’examens semble atteinte.