L’actualité d’octobre dernier a édifié plus d’un sur le comportement assez singulier des hommes politiques de l’opposition prêts à imaginer le pire scénario au cas où ils ne seraient pas élus, promettant un contentieux électoral devant la cour constitutionnelle.
Mais depuis que l’institution a fixé un tarif pour ses prestations, les petits conflits de la cour de récréation commencent à se régler par le bon sens comme étant la chose la mieux observée. Mettre la main à la poche par ce temps qui court, beaucoup réfléchissent à deux fois. Cette barre étant haute, on ne voit plus les sommités du droit prester comme à l’accoutumée: l’examen de la forme et du fond, un acte qui tient toute sa logique avec l’espoir que le contentieux politique ne voit plus affluer de nombreux curieux.
Or tout contentieux politique se base sur les preuves irréfutables et les conditions de leur obtention, la date de leur présentation devant la juridiction concernée. Cela a pourtant agacé par le passé des candidats à qui on a fait de la pédagogie en la matière. C’est pourquoi il faut se faire aider des hommes ressources capables de montrer le modèle à suivre.
Le vrai problème est le soupçon de fraude et le sens à donner à celui qui réclame une hypothétique victoire. Ce n’est pas forcément la foule qui vote. Ceux qui l’ont compris reviennent après retrouver les mêmes visages manger à tous les râteliers.
Le contentieux devrait avoir son pesant d’or, sauf que beaucoup n’y ont pas mis du sérieux pour faire passer un message attractif. La validation des résultats est la conséquence d’un travail minutieux, en amont comme en aval pourvu que les politiciens prêchent par l’exemplarité.