Qui a partiellement financé la campagne présidentielle de Jean Ping en 2016 ? Le Groupe DEJIA du neveu de Ping exerçant dans l’exploitation de la coupe des espèces non autorisées peut se targuer d’y avoir contribué.
Si en 2015 la Fondation Mo Ibrahim n’a pas trouvé à qui attribuer le prix de Leadership d’excellence en Afrique, c’est que certains leaders ont des liens avec des magnats louches qui leur versent des espèces sonnantes et trébuchantes en vue de les couvrir dans leurs basses besognes. Parmi les grands producteurs et exportateurs de bois d’Afrique Centrale, un empire opère principalement dans les forêts du massif du Mayombe couvrant deux pays : 17% provient du Gabon et 83% de la République du Congo pour une production de 323 885 tonnes de bois entre 2013 et 2016.
Mais, c’est beaucoup d’entorses aux lois qui régulent l’export de grumes par le détournement des millions de dollars que les deux gouvernements n’arrivent pas à percevoir au titre des impôts. Des sociétés forestières influentes et complices, Xu Deng De qui avait son proche parent directeur de cabinet d’Omar Bongo à l’époque était encouragé d’exercer cette activité jusqu’à grandir en influence, notamment les pots-de-vin.
Ce sont des usines de façade que l’on trouve pour tout investissement digne de ce nom, pourtant l’homme continue d’exercer allègrement son activité et à verser des dividendes à son parent. Les groupes forestiers enfreignent les lois forestières, selon le rapport qui ne vise pas Jean Ping, même si à chaque groupe chinois, le rapprochement semble se tisser d’un lien insoupçonné. Enfin, ce rapport dénonce le commerce illicite dans le bassin du Mayombe.