Le flux entrant des investissements directs étrangers au Gabon (IDE) avoisine 1,5 milliards de dollars en 2018.
Pour la deuxième année consécutive, le stock d’IDE est en hausse de plus de 18%. Comment défendre un bilan qui sort de la crise lorsqu’on est un producteur majeur de pétrole et qu’on veuille diversifier l’économie?
Ce sont des défis que tentent de relever les pouvoirs publics pour rassurer les investisseurs étrangers. L’une des réalisations les plus importantes de ce septennat a été le formidable développement de la zone économique à régime privilégié de nkok.
Des avantages qui n’ont rien à voir avec le bémol des pessimistes. Pourtant la réalisation de nouvelles structures est à mettre sur la mise en place d’un dispositif réaliste pour l’accompagnement des investisseurs. C’est le cas de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements du Gabon. Quitte à se soumettre aux dispositions fiscales et douanières.
Ce n’est pas un paradoxe si le Gabon se place 1679 sur 190 pays dans le pays 2018 Doing Business de la Banque Mondiale. Soit une perte de 5 places par rapport à 2017.
Il faut un effort suffisant pour faciliter les processus d’enregistrement de propriété alourdis par les contrats.
Ce n’est pas un hasard si le Gabon attire par ses matières premières et par son pouvoir d’achat assez élevé en comparaison d’autres pays d’Afrique.
Le défi est immense orienter les meilleurs perspectives, les secteurs agricoles, minier et du bois. La France investit beaucoup au Gabon qui doit privilégier l’agriculture et des activités de construction de génie civil de services financiers, de concessions d’eau et d’électricité pour qu’il y ait de moins en moins de ruraux même s’ils peuvent employer plus de personnes, notamment dans le programme GRAINE.