L’université Omar BONGO a tenu mercredi dernier son conseil d’administration. En l’absence du Ministre d’état empêché. Le secrétaire général du ministère de l’enseignement supérieur, Guy Serge BIGNOUMBA qui a présidé les travaux.
Par Teddy Ossey
Le recteur de l’université Omar BONGO, le Pr Marc Louis ROPIVIA était entouré des représentants des syndicats et d’autres membres de l’administration de l’université. Le recteur a fait l’exposé de ce qu’il attendait du programme triennal établi de gouvernance universitaire. Il a ensuite tracé des pistes afin d’améliorer le fonctionnement de l’institution.
Le Pr ROPIVIA a par ailleurs indiqué que de manière générale, les universités gabonaises connaissent une massification des effectifs qui inévitablement induit des manques conséquents. La capacité d’accueil est réduite ainsi qu’il est constaté une absence criarde des équipements pédagogiques, toutes choses qui entravent le bon fonctionnement de l’institution universitaire.
Après ce tableau peu reluisant présenté par le recteur, le secrétaire général du ministère de l’enseignement supérieur va s’employer à donner des nouvelles à même de rassurer. C’est ainsi qu’il va annoncer la construction de trois amphithéâtres à l’UOB. Avec ces investissements d’autres viendront s’y ajouter dans le souci constant d’améliorer les conditions d’études.
Tout en déplorant la baisse du budget alloué à l’université, le Pr ROPIVIA fera l’énoncé des réalisations à venir au cours de cette année académique. La résolution des voiries au sein du campus, l’augmentation sur l’offre de l’environnement numérique de travail par wifi ainsi que des innovations touchant la bibliothèque numérique.
Avec un ton grave, il soulèvera l’inquiétante question sur la sécurisation du périmètre universitaire avec les cas de violences et d’incivilités qui sont en augmentation constante. Les agressions de professeurs, et d’étudiants sont récurrentes. La démolition du bunker est indispensable ainsi que l’éradication de tous les trafics illicites au sein du campus.
Revenant sur l’épineuse préoccupation de l’hébergement des étudiants, les administrateurs ont suggéré des pistes de solution. Les 600 places actuelles ne pouvant plus suffire. Il est envisagé la construction de nouvelles résidences universitaires à grande capacité. La délocalisation de ces cités universitaires sur d’autres sites est recommandée.