faite ce matin devant le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba. Parmi les illustres personnalités conviées à cette cérémonie, on notait la présence toute particulière de la secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo.
Par Obame D’EBOMANE
Dans son discours de circonstance, Marie Madeleine Mborantsuo, président de la cour constitutionnelle a rappelé les principes fondamentaux, qui distinguent la haute juridiction. Elle s’est voulue pédagogue, en soulignant les procédures successives, qui ont conduit à des exceptions jurisprudentielles.
Elle a soulevé la situation intenable, qui est aujourd’hui celle de certains sénateurs, du fait de la non-harmonisation et de la non-conformité de leurs mandats, qui sont de six ans, alors qu’en tant qu’élu local leur durée est de 5 ans.
Ceci crée un imbroglio presqu’inextricable, car des sénateurs qui continuent de siéger, à ce jour ne sont même plus porteurs de mandats.
Le silence des acteurs politiques sur cette épineuse question est étonnant. On peut s’imaginer, que bon nombre issu des rangs de la majorité s’en accommodent. Que dire de l’opposition, qui est toujours si prompte à monter au créneau, pour des broutilles ? Elle aurait dû déjà dénoncer ce fait, et proposer une alternative.
Ce discours si instructif était de très grande facture et sans emphase. L’assistance s’est trouvée concernée et interpellée, par la justesse et la pertinence des questions soulevées, par Marie Madeleine Mborantsuo, présidente de la cour constitutionnelle.