Marcos Poplawski Ribeiro qui est le représentant à Libreville de l’institution de Bretton Wood, a mené conjointement avec les experts du ministère de l’habitat et de l’urbanisme une étude sur le foncier au Gabon et ensemble ils ont convenu de la nécessité et de la mise en place des mécanismes d’instauration d’une taxe foncière en république gabonaise.
Par Teddy Ossey
L’objectif principal recherché est l’amélioration de l’urbanisation du pays. Selon ce collège d’experts internationaux et locaux, le Gabon disposerait d’un potentiel très important s’élevant à un point du PIB, soit 90 milliards de francs cfa.
Sa taxation est un élément de justice sociale. Car, elle est collectée en fonction des facultés contributives des citoyens et revient aux collectivités. Pour le deux parties, la mise en place d’un tel instrument nécessite le dépoussiérage du dispositif réglementaire : L’actualisation du cadre législatif afin d’éviter la superposition de taxes et favoriser l’idée d’une contribution unique avec des seuils adaptés, la modération drastique du taux d’imposition, l’intégration de la fiscalité immobilière mais aussi le ciblage des détenteurs des titres fonciers comme principaux contributeurs à cet impôt.
En recevant les conclusions de cette étude le ministre de l’habitat et de l’urbanisme, Régis IMMONGAULT TATAGANI a dit tout son intérêt pour une réflexion plus accrue et englobant tous les autres secteurs en périphérie de l’activité foncière.