Le dernier conseil des ministres a traité de sujets importants et arrêté des décisions ainsi que des mesures allant dans le sens souhaité par le commun des gabonais. Plutôt que de s’en féliciter, c’est tout autre contraire, un procès d’intentions malveillantes et déplacées que les adeptes de l’immobilisme et du dilatoire instruisent, contre les résolutions salvatrices et bénéfiques en tous genres, prises par le dernier conseil des ministres que dirigeait le Chef de l’Etat.
Par Teddy Ossey
Sur tous les fronts les innovations sont patentes. Des améliorations et des propositions de redressement sont indiquées dans les secteurs qui semblaient léthargiques avec un fonctionnement poussif. Les recommandations du Fonds Monétaire International dans l’accompagnement de l’Etat au titre du Plan de Relance Economique rencontrent la satisfaction des experts de cette institution. Et ces derniers ne manquent pas de faire l’éloge des sacrifices consentis et de la détermination farouche du gouvernement à continuer dans cette voie de réformes.
En donnant le signal fort et ce, une fois de plus de la réduction de la masse salariale de l’état, avec la suppression de cinq départements au sein de l’administration de la présidence de la république. Cette exigence d’exemplarité venant du haut devrait convaincre et rassurer.
Les mêmes vont y voir des querelles de personnes et une perte d’influence d’un clan en délicatesse. Est-ce-que reconnaître l’obsolescence et l’inadéquation, de ce qui semblait hier utile et nécessaire, doit être blâmé ou plutôt salué, comme étant de la pertinence et du pragmatisme.
On se répand dans les réseaux sociaux d’arguties fantaisistes et vides de sens. En oubliant qu’un état est une construction en perpétuel mouvement, nécessitant des ajustements ainsi que des améliorations et parfois même, les impératifs de cohésion et de justice sociales peuvent être perçues avec ambiguïté. Gouverner ne signifie pas se satisfaire d’une gloire qui éviterait toute décision qui conduirait à une impopularité momentanée quand bien même celle-ci est fondée et concourt au bien-être du plus grand nombre, si ce n’est de tous. Eisenhower disait : Gouverner c’est anticiper et assumer.