Pascal Houangni Ambouroué le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime a tenu une réunion de concertation le lundi 20 mars dernier avec le personnel de son ministère. On y comptait aussi les partenaires sociaux. Cette séance de travail rentre dans le cadre du dialogue social initié et recommandé par les plus hautes autorités du pays. Le but visé et recherché étant trouver les meilleures conditions de travail ainsi que de rechercher des pistes et des moyens pour un rendu toujours plus accru pour les activités spécifiques de l’économie maritime.
Par Obame D’EBOMANE
Et s’inscrivant dans cette vision, le président du Syndicat national des agents du ministère en charge des Pêches et de l’Aquaculture (Synamipa), Seboth Maganga, la représentante des directeurs provinciaux de la pêche et de l’aquaculture, Judith Mauricette Moudounga et bien d’autres responsables administratifs, ont chacun dressé au ministre Houagni Ambouroué un tableau des écueils et difficultés majeures de leur département. On peut relever l’absence criarde d’équipements de même que de personnel qualifié et à cette liste il faut y ajouter l’extrême délicatesse de la situation des agents en attente de régularisations administratives, de l’inexistence des primes, ainsi que du manque d’évolution du cadre législatif encadrant le secteur de l’économie maritime.
Après cet énoncé de griefs, le président du synamipa dira: Ce que vous faites, beaucoup l’on fait avant vous, mais notre situation est demeurée inchangée. Le personnel du ministère de la Pêche et de l’Économie maritime attend donc de vous, d’être quelqu’un qui peut les écouter, qui peut comprendre leurs préoccupations. Mais plus important, quelqu’un qui peut avoir pour eux des perspectives d’un avenir meilleur.
Il faut souligner qu’une fois nommé au ministère de la pêche et de l’économie maritime, Pascal Houagni Ambouroué s’est attelé à étudier les 14 points contenus dans le cahier de revendications du Synamipa. Et sans délai le ministre a constitué un Comité mixte permanent du dialogue social au sein de son département afin de traiter les diligences relevant exclusivement de l’administration de la Pêche et également de celles nécessitant une concertation avec le Syndicat.
A cet effet d’ailleurs, le ministre s’exprimera ainsi qu’il suit: Cet organe sera un cadre d’échanges responsables, dédié au suivi des revendications des agents et à la promotion de l’apaisement social. Pour jeter les bases de ce cadre permanent du dialogue, j’ai demandé qu’à cette réunion, les directeurs centraux des ressources humaines et des affaires financières soient présents pour éventuellement nous éclairer sur les dossiers relevant de leurs compétences.
Afin de se conformer à la vision du Chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, de hisser le secteur Pêche aux alentours de 15% du Produit intérieur brut (PIB) et de 30% des emplois nationaux et aussi pour être en adéquation avec le plan d’urgence semestriel du Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, le Chef du département de la Pêche et de l’Économie maritime a-t-il présenté les cinq volets opérationnels du déploiement de son ministère.
Et le détait se décline tel qu’il suit: Réaliser un état des lieux des chantiers en cours, faire respecter le cadre juridique existant, notamment dans le domaine de la fraude, et consolider la préférence nationale, raffermir les partenariats de premier niveau avec les acteurs locaux artisans et ceux de second niveau avec les partenaires internationaux, former et/ou renforcer les capacités des jeunes gabonais dans les métiers du domaine halieutique et orienter l’investissement vers la transformation des produits de la mer, notamment, à court terme, celle liée à la filière thonière.