Bon d’accord, il est venu propre sur lui avec un costume de grande facture, coiffé et rasé de prés. Jean Ping aurait pu se contenter de faire un coucou au curieux qui étaient dans la salle et puis s’en aller. Je vous assure que cela n’aurait rien changé sauf peut être cette approche de chronique mondaine que je vous inflige à mon grand regret.
Par Teddy Ossey
D’abord, aucun de tous ses petits copains de ce désuet et risible machin de CNR n’est venu s’accoquiner avec ce has been de Jean Ping. C’est dire combien isolé et désavoué est désormais l’ermite des charbonnages.
Que la vie peut être cruelle même Maganga Moussavou n’a pas voulu gaspiller son temps. Il n’avait que la route à traverser . Déjà loin et oublier les selfies qui ont fait le buzz. Bon il y avait bien un micro. Ainsi, le rappeur ou le slameur d’Omboué et que les homes boys pardonnent mon offense. Donc, finalement Ping a psalmodié sa litanie en ennui majeur comme d’habitude.
Si, il s’est trouvé un nouveau couplet: bla bla… 17 août bla bla… Ali Bongo état de santé et plus loin, bla bla… spoliation titres fonciers, bla bla… caisse de dépôt et de consignation. France et l’union européenne venez récupérer l’autre là car il est de vôtres. Après ces propos héroïques tout restera en place comme avant et le Ping de repartir et plonger dans son hibernation.
C’est un compatriote ce Ping et il faillait bien se signaler de temps en temps, mais de grâce, un peu de fond et de pertinence. Et puis, se taire c’est pas si mal…