L’ex administrateur général de Gabon Oil Compagny, le tristement célèbre Patrichi Tanasa dont le plus haut fait d’armes est de s’être autoproclamé distributeur et ventilateur à tout vent des deniers publics à lui confier.
Par Obame D’EBOMANE
Ce quidam pris dans la fulgurance des dolés publics qu’il ventilait entre copains, coquins, parentèles et autres courtisans de manière frénétique se prend les pieds dans le tapis extraordinairement étendu des bénèficiaires de ses largesses autant coupables qu’incriminantes.
À lui encore on pourrait comprendre les vaines gesticulations. Mais cet étrange numéro de ventrilogue que nous sert son avocat est absolument éffarant et imbécile.
Comme un prestidigitateur en mal d’inspiration, Maitre Ange Nzigou nous sert une fable fantasmée qui verrait son client le sieur Tanasa cadeauté d’une somme de cent millions de francs cfa un fictionnel directeur général des hydrocarbures, aux doux noms et prénoms de Vincent de Paul Massassa.
Seulement voilà, les tablettes démontrent à l’avantage de Massassa qu’il n’y a aucune concordance dans les fonctions de l’un et de l’autre. Pour cause Vincent de Paul Massassa officie à la direction générale des hydrocarbures entre août 2017 et avril 2018.
Et c’est ici que les prétendues accusations perdent de leur substance car le pourvoyeur à tous vents de milliards d’ifouras, Tanasa ne prend ses fonctions qu’en mai 2018 avant d’être éjecté de la tête de la COG en novembre 2019. Le fait est patent, évident et ne souffre d’aucun doute.
Entre Massassa et Tanasa aucune collaboration, ni corrélation équivoque. Cela devient une ritournelle indécente, dès que l’on perd pied, on fait de Vincent de Paul l’agneau sacrificiel et comme d’habitude, Massassa en ressort blanchi et son intégrité autant que sa probité davantage renforcées.
À maitre Ange Nzigou, il eut été facile de consulter simplement le calendrier. Mais que faire entre mauvaise foi et désenchantment?