Suite aux réserves et aux observations émises par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco). Le gouvernement gabonais a fini par modifier le tracé de la Transgabonaise. Ainsi donc, une déviation importante a été faite s’éloignant du parc national de la Lopé. Par cette décision les autorités gabonaises confirment leur volonté ainsi que leur engagement dans la protection de l’environnement et de la biodiversité.
Par Franck Mohamed
Le 14 octobre dernier, la directrice du Centre du patrimoine mondial de l’Unesco s’est dite ravie après avoir été informé que tracé de de la Transgabonaise allait être modifié.
Pour elle cette décision était cruciale et représentait une étape importante dans les efforts visant à protéger les valeurs naturelles et culturelles de ce bien, et en particulier les zones historiques du bien qui auraient été directement touchées par ce projet». Le projet de la route Transgabonaise, qui doit traverser cinq provinces du Gabon pour relier Libreville et Franceville par voie rapide, prévoit la réhabilitation et le réaménagement de différents axes routiers. Le Comité du patrimoine mondial avait soulevé de vives préoccupations sur les effets néfastes de ce projet sur un site protégé et inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.
Aussi pour éviter préserver la valeur universelle exceptionnelle de ce site, les autorités gabonaises ont décidé de la modification du tracé de la route en évitant le parc national de la Lopé. Le nouveau tracé passe par les localités d’Alèmbé-Lalara-Koumameyong-Booué-Carrefour Leroy.