A n’en point douter, il y a une convergence évidente et une proximité certaine dans toutes ces sorties abruptes et éruptives de bon nombre de politiques et d’acteurs sociaux. Sans affirmer la collision ou l’intelligence qui fondent la démarche des uns et des autres. Ou des uns avec les autres c’est selon.
Par Teddy Ossey
Les faits sont éloquents par eux –mêmes. La récurrence et la curieuse juxtaposition des thèmes visant un objectif commun, ne peuvent conduire qu’à une seule conclusion : Il y a bel et bien quelque chose de concertée et de réfléchie.
Que l’on adopte une posture rétive et que l’on se montre indocile face à l’autorité établie ce ne sont là que de mineures parenthèses qui nourrissent le fait démocratique. Quand on en vient à évoquer et à distiller fût-il habilement l’idée d’une insurrection ou d’une explosion sociale. On ne peut plus guère s’abriter derrière le fallacieux prétexte de la liberté d’expression.
Toute liberté de ton aux accents clivant et ostracisant est à condamner. Lorsque volontairement, certains politiques et acteurs sociaux s’autorisent le droit d’être irrévérencieux et inconvenants. Quand ils s’exemptent de toute rigueur et de toute éthique alors ils s’aliènent le droit et l’autorité de l’état.
La parade est très facile d’un côté on exalte, on magnifie et on glorifie le Chef de l’Etat. On lui clame fidélité, loyauté et attachement indéfectible. Tout aussi surprenant avant que les déclarations d’allégeance n’aient pris une ride et que l’encre pour les écrire n’ait séchée. L’entourage du Chef prétendument sublimé est voué aux gémonies.
Les collaborateurs directs du président de la république émanation de son choix discrétionnaire sont accablés de tous les maux, critiqués sur tous les tons et taxés de tous les qualificatifs honnis et méprisants.
Ceux –là que les dévots envoient au bûcher ont été choisis par ce même chef devant lequel ils se prosternent. Alors par des pirouettes entachées de lâcheté et de duplicité, on jette l’anathème sur les proches actuels du chef. Cela revient à contester le chef lui- même.
Et cette formulation dissimulatrice pour désigner les uns et les autres. Ils deviennent subitement sans nom et sans visage. Et cette exploitation ridicule et malsaine de cet accident survenu à Riyad qui est la nouvelle frontière des croisés de l’absurde. A en croire leurs divagations avant Riyad nous vivions dans un nirvana où le miel et le lait coulaient à flots continus mais depuis nous sommes désormais plongé dans une disette et un marasme indicibles par la seule faute des nouveaux proches du chef.
Puisque vous n’avez pas le courage de dire et de nommer les choses alors taisez – vous ! Le président est bon mais son entourage est exécrable cela ne fait plus recette pour cause de forclusion