Les prévisionnistes compulsifs de la chose politique nationale autant que les jeteurs de cauris et autres experts auto proclamés aux quatre yeux sont pris d’une frénésie soudaine. Ainsi chacun y va de sa petite prévision farfelue et de son analyse saugrenue.
Par Obame D’EBOMANE
Chaque jour qui passe voit un nouveau successeur au premier ministre actuel. A les entendre, Julien Nkoghe Bekale, c’est du passé. Fait étrange et tout aussi surprenant, les noms avancés ne sont jamais les mêmes. A croire que nous sommes embarqués dans une foire d’empoigne où chacun voudrait placer son favori. Les camps se déchirent. La guerre est ouverte sur la toile.
Posts et publications à charges pullulent à foison sur les réseaux sociaux. Il faut absolument salir, souiller et spolier la réputation de l’adversaire que l’on soupçonne nourrir des velléités de premier ministrable. Il y a là déferlement de haine et acharnement sans retenue. L’opprobre et le sordide sont des ingrédients pour ne pas dire des munitions très recommandées dans cette guerre de tranchées. Mieux cela connaît aussi les mutations à la mode. C’est ainsi que le genre est tout aussi revendiqué.
Vous le constatez partout. La liste des noms de la gente féminine s’allonge. Certaines sont d’ailleurs très véhémentes et proclament à la ronde l’échec récurrent des hommes. Il serait donc légitime que la primature échoit à une amazone.
Le vide laissé par Maganga Moussavou par le kevazingogate interposé à réveiller des appétits féroces. Et voilà comment nous sommes inondés par des publications qui sont de véritables ‘’fatwas’’ appelant presqu’au sacrifice suprême. Tous les ‘’ditengous’’ des bords de la Ngouniè sont de sortis. Les clans et les tribus se renient à souhait. D’autres veulent prendre ce reliquaire de toujours propriété du G6 depuis Paul Marie Yembit pour le transférer dans le Haut Ogooué. C’est ici, que Gisir, Punu, Tsogho, Massango, Nzebi et Apindji déjà en affrontement fratricide vont subitement se coaliser pour conserver leur saint kraal de vice-présidence.
Et pour ce qui est des ministres, aujourd’hui les amitiés s’effilochent et les camarades se guettent et s’épient. Vite que tout ceci s’éclaire. Les tensions sont trop vives. Vient remaniement afin que la sérénité règne de nouveau.