Le Gabon est en deuil. Nous avons perdu un compatriote dans des conditions, qui font offense à notre souveraineté, tant ces actes de piraterie dans nos eaux territoriales, démontrent la fragilité de nos moyens de défense et la porosité de nos frontières.
Par Obame D’EBOMANE
Aujourd’hui, nous pleurons l’un des nôtres. Sa bravoure et sa témérité ne vont pas effacer les questions, que nous sommes en droit de nous poser. De telles opérations ne peuvent être menées que par de véritables entreprises criminelles.
Les moyens déployés et le mode opératoire attestent de cela. Comment ne pas penser que dans le flot inextinguible d’étrangers, qui immigrent de façon clandestine dans le pays, ll ne se trouve parmi ces gens-là, ceux qui sont venus préparer à quai, ces opérations de piraterie ?
Sans vouloir être ni xénophobe, ni catastrophiste. Force est de reconnaître, que telles pratiques nuisent à la réputation du pays. Le Gabon va se retrouver indexé, comme étant un pays à risque. Car, que recherchent en premier lieu les investisseurs ? Bien évidemment la sécurité, qui est le gage absolu pour le développement et la prospérité des affaires.
Ces manœuvres mafieuses certes souterraines, ternissent le crédit important, dont jouit le Gabon du fait de sa stabilité, mais aussi de la sécurité, qui y régnait jusqu’alors. Ces terroristes-là, nous ont déclarés et imposés la guerre. Nul ne me fera douter qu’il existe çà et là, d’autres infiltrés, constitués en cellule dormante, pour semer les larmes et la désolation. Nous payons ce jour, un très lourd tribut à cause de ces crapules.
Ces flibustiers ont déployés leur catalogue d’horreurs et le Gabon en est désormais la cible : Piraterie maritime, enlèvements, demande de rançon etc… Si nous n’y prenons garde de façon énergique et résolue. Il faut craindre alors que le pire et le funeste ne nous guettent.