Un contrat de dons pour l’amélioration des conditions de travail des mareyeurs a été paraphé mercredi o7 Août 2019, entre L’ambassadeur du Japon au Gabon, Masaaki Sato, et Esther Nsourou Ayo, la présidente de la coopérative des mareyeurs du Centre d’appui à la pêche artisanale de Libreville (Capal).
Par Treisha Leyla
C’est dans le cadre du programme de coopération bilatérale dénommé « Don aux micro-projets locaux contribuant à la sécurité humaine » que ce contrat a été signé manifestant par là, le dynamisme des relations entre le Japon et le Gabon.
L’ambassadeur Japonais Masaaki Sato a affirmé que son pays allait s’engager dans la construction d’un bâtiment supplémentaire qui comprendra un service restauration, une halte-garderie et des services quotidiens de la coopérative, pour un coût de 71 981 euros (environ 47 millions de FCFA).
Le diplomate nippon a insisté sur le fait que : Le poisson peut faire beaucoup pour améliorer la sécurité alimentaire au Gabon et pour le statut nutritionnel de sa population. Le Japon démontre donc ainsi son intérêt pour le renforcement du secteur de la pêche en soutenant et en accompagnant ce type projet.
Il faut se rappeler que le Japon avait déjà financé pour près de 7 milliards de FCFA, le projet d’aménagement du Capal en 2009 et que l’inauguration de celui-ci avait été faite le 06 septembre 2011 par Son Excellence Ali Bongo Ondimba.
Biendi Maganga Moussavou, le ministre de l’Agriculture et de la Pêche, profitant de cette heureuse circonstance a à nouveau sollicité l’appui des autorités Japonaises afin de financer « deux autres projets de même nature dont l’un serait localisé au Nord du pays et l’autre verra son installation dans le Sud du Gabon. L’objectif visé par le souhait du ministre serait l’optimisation de la gestion des produits de la pêche par la suppression des débarcadères pirates et anarchiques.