La politique est un tel sac à nœuds et constamment on s’y perd. Voilà que le premier ministre, Julien Nkoghé Bekale, invite toute la classe politique du landerneau à venir tailler bavette, avec lui et débattre ainsi des problèmes du pays, en ces temps de menaces et de tensions multiformes.
Par Obame D’EBOMANE
Nous, au quartier franchement nous avons applaudit. Que ne reprochait-on pas aux tenants du pouvoir ? Cela avait été décliné sur tous les tons. On nous disait la nécessité impérieuse du dialogue. Il fallait que les gabonaises et les gabonais, de toutes obédiences idéologiques se parlent. La revendication la plus véhémente, venait du camp de la coalition pour la nouvelle république (CNR) regroupé autour de Jean Ping.
C’est ce mercredi 11 mars 2020, que cette grande concertation a lieu. Pendant que la majorité des formations politiques, se réjouissaient de cette initiative salutaire et bienvenue. Une dissonance curieuse et incompréhensible se faisait entendre, venant du côté des charbonnages.
La question est simple. Quel crédit accordé aux partisans de Jean Ping ? C’est à dire le groupuscule résiduel d’intégristes, qui braillent sur la toile, quand ils tournent le dos à la république. L’occasion était là et l’opportunité offerte, pour apporter leur réflexion et les perspectives qu’ils envisagent pour le Gabon. Ne pas répondre à cette invitation, tout comme le refus d’y participer ne peut abuser personne.
Se cacher derrière des prétextes fallacieux et iniques, révèlent une seule chose, du côté de la coalition la machine est inexorablement hors service. La preuve est manifeste, car nombre de participants aux assises d’Arambo ont quitté ce radeau de la méduse, pour cause d’obsolescence et de vacuité. Nous révisons avec consternation hélas, cette maxime populaire, qui qualifie la vieillesse comme étant un naufrage. Ne nous trompons pas. En 2023, Jean Ping frôlera les 81 ans.
Il est aisé de comprendre, qu’il ne rêve plus, qu’il ne se projette plus et qu’il n’ambitionne plus. Si parfois, il fait semblant, d’être concerné par la marche du pays. C’est simplement pour meubler l’oisiveté, qui est désormais son quotidien et aussi de tromper la solitude dans laquelle, il est dorénavant plongé. A contrario, le Gabon continuera avec vivacité, vitalité et audace !