Ces derniers temps, la tendance voudrait que l’on s’acharne sur le pouvoir avec véhémence et sans retenue. La raison de ce bashing trouverait ses racines dans l’ostracisme supposé envers les ressortissants fangs de l’estuaire.
Par Obame D’EBOMANE
D’abord affirmer cela conduit à reconnaitre implicitement que ceux-là ont de tout temps jouit de l’extrême générosité de ce même système subitement honni. On nous dresse un tableau des cadres fangs de l’estuaire qui seraient en détention. Il faudrait nous convaincre qu’ils sont dans les mailles de la justice simplement pour leur appartenance et leur origine qui bordent le Komo, la Noya ou la Mondah.
Nous savons tous que ces compatriotes que vous citez se trouvent en situation indélicate par des actes personnels relevant de la justice. Il n’est point besoin ici de rappeler que la responsabilité civile est avant tout personnelle. Et que dire de Justin Ndoundagoye, Ike Ngouoni et la fratrie Alihanga Laccruche et nous pouvons continuer en citant Roger Owono Mba, Tony Ondo Mba ou Rénaud Akué etc…
Les tenants de cette thèse et qui soufflent sur des braises pour embraser le socle de notre vivre ensemble sont à dénoncer et à condamner. Quand des compatriotes d’où qu’ils viennent se permettent des libertés avec nos finances publiques. Il leur faut en retour souffrir des affres de la justice.
Et pour finir, nous ne voyons pas pourquoi un Apindji de Saint Martin ne serait pas Premier Ministre ou un Bayaga venu de Minvoul être Maire de la cité Capitale Libreville.