Il faut les prendre tous sans exception. Ils étaient trop arrogants et imbues de leur personne. En plus, ils ne respectaient plus rien, jusqu’aux normes qui régissent notre vivre ensemble. Ils n’en avaient cure. Les codes traditionnels fondaient et s’écroulaient devant leur fortune. Le droit d’aînesse était devenu un accessoire encombrant et désuet. Tels sont les propos que l’on entend aujourd’hui à travers tout le pays.
Par Obame D’EBOMANE
A croire que le fait comportemental est ici plus relevé que l’indélicatesse financière commise. Oui! c’est bien fait pour eux. Ces ajeviens se croyaient tout permis. Comment attendre de cette population, qu’elle ait un tant soit peu, le moindre esprit critique? Quid de la responsabilité pénale qui serait individuelle?
Ajevien, ce néologisme est désormais synonyme de toutes les extravagances et abus. Chacun veut voir son voisin ajevien, finir à Gros Bouquet. Non pas qu’il soit coupable de quelque faits répréhensibles, mais surtout pour cette attitude de suffisance et de ce mépris supposé, que l’on attribue à ces volontaires en bleu.
Beaucoup de ceux qui crient sus aux imposteurs, sont les mêmes qui, hier recherchaient leur compagnie et leur faisaient allégeance avec obséquiosité. Il est un fait gravissime qui par deux fois s’est révélé. Ce sont ces expéditions punitives, dignes des méthodes de la mafia pour punir les traîtres et par conséquent décourager tous ceux qui seraient tenter d’aller baver.
Le danger est là. Et si cela est avéré. Alors, nous venons de franchir un cap qui, va précipiter le pays dans l’effroi et la violence. Que nous n’avons vu tous ces chats, qui cachaient leurs griffes. Devrions- nous, pour autant accepter que, la force devienne le droit et que le mérite s’évalue désormais par la fortune?
Quel sort réserver à tous ceux-là qui ont tendu la main tout en détournant le regard? Et le Gabon dans tout ça ?