Nous lisons sur la toile enflammée et dans les supports conventionnels des avis et des prises de positions surprenantes et tout à fait incongrus.
Par Obame D’EBOMANE
La hiérarchie du parti démocratique gabonais est prise pour cible et mitraillée par des gens, qui se refusent à se poser la seule question qui vaille : Quelle est la nature du lien entre un parti politique et l’adhérent qui volontairement se fait militant ? Nul ne peut se laisser encarter, s’il n’est pas en communion avec l’idéologie prônée. Ainsi donc, c’est en toute connaissance de cause que le choix est fait.
Dès cet instant, la déontologie, les préceptes et les règlements volontairement acceptés, deviennent de fait un impératif incompressible.
Certes, le fait est inédit. La qualité autant que la quantité des réprimés ont créés une onde choc. Alors, plutôt que de se perdre en des conjectures filandreuses, et de ramer à contre-courant du bon sens. Il faut ici, saluer la commission de discipline du PDG, qui a donné par les décisions prises, et les sanctions infligées une tonalité forte exprimant que, la discipline du parti n’était point un gadget pour capricieux. En fait quel sens tiré de cette intransigeance du parti ? Si ce n’est de dire, que le temps des accessits est désormais et totalement révolu.
A tous ceux, qui crient à une machination ourdie, ou à un quelconque complot fictionnel, dirigé contre le Distingué Camarade. Il leur revient de comprendre, et d’accepter qu’un parti politique n’est pas un rassemblement, ou un entre soi d’objecteurs de conscience, aux choix aléatoires et alternées à la carte, par convenance personnelle. La leçon a été donnée et elle est à retenir. Au PDG, il est un postulat établi, qui proclame que la discipline est l’apanage de tout bon militant. Alors s’en écarté appelle irrémédiablement sanction.