La bourrasque venue du tribunal de Libreville, après les plaidoiries des parties ainsi que la parole accordée aux accusés. Bourrasque disons-nous, mais que non ! Nous sommes au-delà de tout. Il n’y aura plus ni digues, ni limites, ni frontières à l’imagination et encore moins de convenance aux frasques et aux délires fantasques.
Par Obame D’EBOMANE
Les chiffres sont vertigineux. Les sommes sont astronomiques. Sommes-nous dans le réel ou dans le fantasme ? Ce déluge de CFA tout comme cette inondation d’ifouras énoncée et reconnue avec désinvolture nous laisse pantois, cois et dubitatifs.
Ne serions-nous pas tous un peu coupables de ces travers et transgressions, de ces abus et outrages ? Tous ces forfaits accomplis sourire aux lèvres. Nous en étions témoins sans nous en émouvoir plus que ça ! Nous avons fait onction et caution au jeunisme beaucoup moins qu’à l’expertise et à la réserve.
Souvent nous étions béats d’admiration devant cette grande cour de récréation qu’étaient devenues la République et la Nation. Sans les avoir blâmés hier. Aujourd’hui nous laissons le marteau de la justice les frappés et les condamnés de manière impitoyable et avec ça nous jubilons, goguenards et sarcastiques !
A ces jeunes certes coupables qui sont passés de manettes des jeux vidéos pour transformer la République en une frénétique cueillette de pokemons. Sommes-nous vraiment surpris de ce safari financier qui s’apparente disons-le sans blêmir à un génocide ifouratique ? De ce Monopoly à conséquences, est ce que la leçon a été retenue à ce jour ?