Ils ont beau jeu les opposants de crier à l’illégalité et la forclusion du conseil général des élections. Eux qui sans attendre les délais et les dates consentis pour l’ouverture des élections y sont déjà.
Par Obame D’EBOMANE
Ces impénitents donneurs des leçons et grands moralisateurs battent allègrement campagne, et ce depuis des mois aux prétextes de tournées de sensibilisation, de renforcement de bases politiques et de causeries en vue des échéances à venir. Nul n’est dupe ! Et c’est peut-être le lieu d’interpeller le ministère de l’intérieur ainsi que toute la chaine ayant en charge la gestion de la chose électorale.
Ayons la lucidité de reconnaître, que si un tel déferlement et une aussi grande ainsi que permanente occupation de terrain était faite par le parti démocratique gabonais, les dénonciations et les condamnations surgiraient et fuseraient de toutes parts. Les uns et les autres hurleraient leur ire et leur désapprobation à faire trembler les murs de Jericho. On nous bassinerait d’un fait par la force et la volonté du prince. Mais nul ne s’émeut de ces excès et abus, quand Mag-Mouss tout comme Barro et hier avec eux, et avant ses déboires Mukombo, avaient ouvert le bal. En toute transgression et violation des dispositions, ils sont entrain de battre campagne. Ils trouveront de sinueuses excuses et useront d’une réthorique d’enfumage. Mais la réalité est là. Ils sont déjà en campagne. Si ce n’est cela, alors ça y ressemble étrangement. Une question se pose, par quelle stratégie la chapelle de Louis compte -t-elle contrecarrer cette offensive tous azimuts ?