Nous vivons au Gabon dans un climat de sérénité totale et de paix absolue mais il se trouve de véritables adeptes de Méphistophélès et autres oracles de l’apocalypse qui quotidiennement et à grand renfort de médias et autres points ou conférences de presse nous annoncent la tension sociale insoutenable qui règne au Gabon.
Par Teddy Ossey
A les entendre si rien n’est fait promptement le chaos et la catastrophe ne sont guère loin. Chacun y va de ses prévisions néfastes et lugubres. On évoque çà et là les lourdes menaces qui pèseraient sur notre vivre ensemble. Avec un aplomb qui frise l’insouciance, il est affirmé que les gabonais se regardent en chien de faïence, assurément prêts à en découdre. Toutes ces affabulations et utopies n’ont qu’un seul et unique but créer et entretenir un climat de peur.
Alors pris dans la tourmente d’une psychose chimérique et virtuelle, les tenants du pouvoir finiront par accéder et accepter l’idée d’un dialogue national. Cette forfanterie est un habile subterfuge afin de permettre le retour de vieux chevaux sur la scène politique et participer au partage dont ils se disent exclus. Nous n’avons de cesse de revenir sur cette préoccupation et nous continuerons à la dénoncer avec véhémence et virulence.
Nous avons un exécutif intensément à l’œuvre, un parlement qui légifère en toute liberté et une administration qui dans toutes ses composantes tourne à plein régime et avec tout ceci un peuple qui vit dans une quiétude totale en vaquant gaiement à ses occupations.
Evidemment nous avons aussi sporadiquement des revendications et bien sûr des grèves qui traduisent un niveau d’exigence élevé car le pays est sur une propulsion dynamique qui fait croire et espérer. Alors messieurs les catastrophistes, il n’y a pas de tension sociale, pas de vivre ensemble fracturé et pas le moindre début de soupçon de haine entre les gabonais.
On vous sait rétifs à la réalité mais il faut bien admettre que le pays que dirige Ali Bongo Ondimba n’est point dans l’œil du cyclone. Vos manœuvres sordides autant que vos intrigues sont usitées. Alors quittons-nous sur ces mots du philosophe Bruch Spinoza : Paix et tranquillité voilà le bonheur.