Il faut se rendre à l’évidence depuis le vote sur le Brexit, la vielle Albion est vraiment tombée sur la tête. Un des rares titres qui rencontrait encore l’estime et la reconnaissance, vient lui aussi de verser dans la presse d’égouts. Tabloïds, blogs et autres journaux en ligne ont fini par faire fondre le peu de dignité et d’éthique dont jouissait encore The Economist.
Par Teddy Ossey
Un article qui est une suite d’approximations, et d’inexactitudes à croire qu’il était sous l’effet de certaines substances psychotropes et hallucinogènes dont regorge l’Angleterre. Quand le journaliste nous parle de farce tragique, qui se jouerait au Gabon alors je me demande de qui se moque-t-on ? Il y a quelques jours le Président démissionnaire du parlement anglais avait exhumé une loi tenez-vous bien de 1604. Afin d’empêcher Boris Johnson de passer en force. Simplement parce que la vénérable et Grande Angleterre n’a pas de constitution écrite. Je veux bien admettre que le ridicule est toujours un peu anglais mais à fortes doses. Il faut craindre le pire.
Que de sujets d’intérêt national, pour un titre tel que The economist. Des premiers Ministres qui sautent à une cadence effrénée, des gouvernements qui ne tiennent plus en place. L’Iran humilie la marine anglaise en arraisonnant des pétroliers. Le propre petit frère, comme on dirait chez nous, même père et même mère du Premier ministre Boris Johnson, lui jette son tablier au visage en plein parlement en lui signifiant son départ.
Avec le Brexit et les facéties d’un autre temps de la famille Royale, oser franchir tant de thèmes, pour se retrouver à se préoccuper du sort des gabonais et de leur Chef. C’est au moins stupide, quand ce n’est pas totalement imbécile.
On vient nous servir une rocambolesque histoire digne d’Harry Potter, dans laquelle des individus et des sociétés inexistantes viennent réclamer des créances fictives et se font payer rubis sur ongles à coups de dizaines de millions de dollars. On croirait rêver.
D’accord n’est pas Shakespeare qui veut, ni Agatha Christie. Je ne vous veux ni Ian Fleming et même pas J.K. Rowllings. Qui pourrait encore vous citer en référence de quoi que ce soit. Vous, vous êtes couvert de honte et d’opprobre tous seuls. Diantre ! Est-il si difficile de consulter n’importe quel moteur de recherche ? Et de savoir que le Gabon est indépendant depuis 1960 et non 1967, comme vos petits esprits imbibés de bières et de mauvais whisky vous le font écrire.
Vous clamez face du monde, que le Gabon n’a connu que deux présidents Omar Bongo Ondimba et Ali Bongo Ondimba. Hé gars ! Il faut arrêter l’angel dust et la coke car tu as tout faux. Le premier Président du Gabon était Léon Mba et Wikipédia, Google, Ali baba et tous leurs petits copains te tendre les bras. Alors qui se fout de qui ?