Le ministre des mines de l’eau et de l’énergie Tony Ondo Mba a reçu le 12 juin 2019 à son cabinet de travail, la direction générale de la Société équatoriale des mines (SEM) qui est venu lui présenter la stratégie de restructuration des activités, reposant sur un plan d’action en cinq axes fixant la relance de cette société publique sur trois ans, 2019-2021.
Par Treisha Leyla
Un plan tonique de restructuration afin de sortir la société équatoriale des mines de la léthargie et des problèmes qui nuisent à son décollage véritable depuis son lancement en 2011. Soucieux, de cet état de fait, son nouveau directeur général, Ismaël Ondias Souna a initié une réflexion dont les conclusions ont été présentées, le 12 juin dernier, au ministre de l’Eau et de l’Energie, Tony Ondo Mba. Les attendues de cette réflexion porte sur un Objectif : redynamiser la Société équatoriale des mines par une charpente évolutive reposant sur 5 axes de développement stratégiques 2019-2021.
La vision et les prévisions sont extrêmement ambitieuses. Elles doivent permettre une amélioration qualitative des ressources minières nationales tout en trouvant des mécanismes adéquats et efficaces afin de lutter contre l’exploitation illicite des richesses. Ce plan d’action prévoit la restructuration juridique de la SEM ; la réorganisation de la filière or ; le renforcement du rôle de la SEM dans la petite mine ; la recentralisation des activités et des missions de la SEM dans les activités de carrières et de granulats et la réduction du niveau d’endettement de la SEM.
Selon Ismaël Ondias Souna, le directeur général de la Société équatoriale des mines, ce challenge repose «sur une meilleure application des textes existants de même que sur une approche innovante de partage de production entre l’opérateur national et les différents partenaires privés». Toutefois, il a prévenu qu’il fallait s’armer de patience car les retombées de cette restructuration ne seront pas immédiates.