Le ministère de la Justice, via la direction des Affaires sociales, de la Protection de l’enfance et de l’Assistance judiciaire, effectue depuis le 13 janvier dernier et ce, jusqu’au 2 février prochain, une campagne de vulgarisation du Code de l’enfant dans la province de l’Estuaire.
La Rédaction
Cette mission de terrain s’adresse principalement aux entités des Forces de police et de gendarmerie de l’ensemble du territoire national. Objectif : faire connaître au mieux la procédure à suivre lors de l’interpellation des mineurs. Démarrée à Owendo avec la sensibilisation des agents des commissariats et brigades de cette commune dont ceux du port et de la Setrag, cette caravane de vulgarisation du Code de l’enfant s’est poursuivie hier dans la commune de Ntoum, dans le département de Komo-Mondah.
C’était au tour des agents du commissariat de police et de la brigade de gendarmerie du chef-lieu du département du Komo-Mondah, ceux de Nkoltang et de la brigade du PK9 d’être au fait des dispositions contenus dans le Code de l’enfant.
À ces différents endroits, la directrice des affaires sociales du ministère de la Justice, Linda Bongo Ondimba a expliqué aux agents les dispositions contenues notamment dans les articles 126,127 129, 132, 133, 135 et 137 du Code de l’enfant. » Nous avons décidé de vulgariser le Code de l’enfant car il nous est apparu qu’il était vraiment méconnu et que les dispositions sont souvent claires mais pas respectées. Dans le Code de l’enfant, on doit retenir qu’on ne peut plus auditionner un mineur en conflit avec la loi sans la présence d’un travailleur social spécialisé issu du service AEMO (action éducation en milieu ouvert) dont le siège se trouve au ministère de la Justice », a indiqué Linda Bongo Ondimba, qui a conduit cette caravane de sensibilisation.
Une campagne mise également a profit pour faire le diagnostic des difficultés qui entravent le respect des procédures édictées par ce Code de l’enfant. Au nombre desquelles figure, notamment selon les agents sur le terrain, le manque d’infrastructures adéquates pour la garde à vue des mineurs en conflit avec la loi.
La sensibilisation va se poursuivre ce vendredi dans les brigades du Cap Estérias, au commissariat d’Okala et à la gendarmerie de l’aéroport international Léon-Mba, dans la partie nord de la capitale.
Source: L’Union