Suite à l’assemblée générale tenue le samedi dernier, et il faut rappeler que celle- ci venait après une réunion de concertation avec le ministre de l’Éducation nationale. A l’issue de ces deux actes, une suspension pour deux mois de leur mouvement de grève entamé depuis la rentrée de septembre dernier a été actée.
Par Franck Mohamed
Après les consultations et les négociations avec la tutelle les syndicalistes ont accepté de lever le pied et ont convenu du principe de la mise en œuvre du service minimum, conformément aux dispositions de la loi 18/92 et celle 1/2005. Il sera donc mis en place par les syndicats en grève, et en collaboration avec les chefs d’établissement, un quota minimum journalier ou hebdomadaire pour les établissements préprimaire et primaire, et secondaire. A l’issue de leur rencontre avec le ministre de l’Éducation nationale du Gabon, Pr Patrick Mouguiama Daouda, il a été décidé que l’organisation du concours interne ENS (École normale supérieure)/ENI (École normale des instituteurs) sera effective avant la fin de l’année scolaire en cours, suivi d’un concours externe.
Une revendication prioritaire a aussi connue un début de solution, c’est celle qui a conduit à la signature de l’arrêté pour la commission chargée d’examiner les dossiers des enseignants en situation de recrutement direct et elle sera effective dès le démarrage des travaux le 25 janvier 2022. La tutelle a par ailleurs rassuré les membres de la coalition quant au recrutement direct de 700 enseignants dont 350 profs de maths et 350 autres, ainsi que le recensement physique des enseignants en attente de régularisation des situations administratives dans l’ensemble du pays.