Le président par intérim s’est engagé le 9 avril a organisé le scrutin au bout de 90 jours.
Après le départ d’Abdelaziz Bouteflika du pouvoir sous la pression populaire, c’est le président du sénat, Abdelkader Bensalah qui assure l’intérim. Désigné par le parlement, il est également contesté par le peuple pour sa proximité avec le nouvel ex-président.
Pour apaiser les tensions, Abdelkader Bensalah promet des élections libres et transparentes au bout de 90 jours au maximum. Le successeur constitutionnel d’Abdelaziz Bouteflika, dispose d’un délai maximal de 90 jours comme le veut la constitution pour organiser ce scrutin auquel il ne sera pas candidat.
Il a annoncé la création d’une commission chargé d’organiser ledit scrutin. Il faut rappeler que durant cette période de transition, le président Bensalah ne peut ni dissoudre l’Assemblée nationale, ni remanier le gouvernement.
Pour faire usage des pouvoirs exceptionnels comme l’état d’urgence par exemple, Abdelkader Bensalah doit avoir le soutien de la majorité des députés et sénateurs. Il ne peut n’on plus accorder de grâce ou encore convoquer un référendum.