Le 22 septembre 2020, le ministre des Sports, de la Jeunesse, chargé de la Vie associative, Franck Nguema, présentait son Projet de loi portant orientation de la politique nationale du sport et de l’éducation physique en République gabonaise devant les députés de la Commission de la Santé, Éducation, Affaires sociales et culturelles.
Par Obame D’EBOMANE
Le 22 septembre 2020, aura été l’occasion pour le ministre Franck Nguema, de fixer les ambitions du Gabon en matière de pratique du sport. Le membre du gouvernement était pour la circonstance devant les députés de la Commission Santé, Éducation, Affaires sociales et culturelles, de l’assemblée nationale.
Le Gabon se donne pour objectif et ce, en des échéances raisonnables de devenir une grande nation sportive sur le continent. Aussi le ministre des Sports est-il venu présenter son ambitieux projet de loi portant orientation de la politique nationale du sport et de l’éducation physique en République gabonaise. Un projet dont la finalité est «la mise en place d’un cadre législatif organisant la promotion et le développement de la pratique du sport».
Ce projet de loi, que défendait le ministre des Sports devant les députés de ladite Commission, lui fera dire que : la «concrétisation des mesures de restructuration du sport retenues dans le Plan stratégique Gabon émergeant font que le sport devienne au fil du temps une activité de première importance, voire un élément identifiant. Cela se vérifie pour certains Etats tels que : le Brésil, le Kenya, la Jamaïque qui sont plus connus dans le monde grâce aux performances sportives de leurs athlètes que par leur auréole économique, financière ou militaire’’.
Le ministre Franck Nguema expliquera que l’objectif de ce projet de loi, composé de 11 titres et repartis en 151 articles, est de mieux réguler ce secteur assis sur une règlementation éparse, fluctuant entre les règlements du mouvement sportif, dictés par ceux des instances internationales, et les actes règlementaires d’origine étatique. D’où l’urgence d’harmoniser tout cela et la nécessité de légiférer sur le sujet.
Il devenait impératif et urgent qu’un cadre législatif cohérent vienne permettre de sortir le sport d’une zone de non droit dans laquelle il semble se mouvoir jusqu’ici. Le texte se veut réaliste, logique, inspiré d’expériences acquises partagées. Il intègre tous les aspects dont la médecine sportive, le dopage, les infrastructures sportives, les obligations d’assurance, le financement du sport et les mesures répressives.
Il est à retenir que ce texte de loi avait déjà été adopté par le Conseil des ministres du 13 mai 2016 et par la Chambre haute du Parlement, avec amendements le 25 novembre 2019.