L’oisiveté a fini de lui atrophier le mental et le dynamisme. Cela était su par tout un chacun. Déjà rangé par les siens et les derniers inféodés qui restaient. M. Jean Ping était devenu un accessoire encombrant et obsolète. Sa faconde, s’il en avait encore une, ne séduisait plus et son discours au demeurant abscons, creux et soporifique a fini par lasser et même ennuyer.
Par Teddy Ossey
C’est là qu’on vient nous dire, qu’il a été piqué au vif. S’imaginant que les mots de réconfort, que le Chef de l’Etat adressaient à son peuple, samedi dernier au stade de Nzeng Ayong étaient en fait une provocation à l’endroit de M. Jean Ping.
Soyons sérieux un instant et imaginons le courroux que dis-je, l’ire de ce papy mais d’où lui viendrait l’énergie même de s’indigner. Le peuple reste sceptique et inquiet car chaque fois, que l’on a sorti brusquement Ping de son hibernation, cela s’est toujours terminé par des propos stigmatisant, à même de faire vaciller notre vivre ensemble.
On nous dit qu’il prendra la parole le samedi prochain et déjà nous savons qu’il n’en sortira rien absolument rien. Comme d’habitude, il nous servira son catalogue surannée remplit des mêmes calembredaines, une litanie larmoyante d’approximations et de récriminations. Son discours aux contours lénifiants, sera comme toujours neurasthénique, assommant, plein de bla bla anesthésiants et de fadaises.
De Ping, il n’y aura ni crête, ni bosse. Pas un souffle qui viendrait lever le pli. Et avant de replonger dans sa torpeur. Il fera sa sempiternelle et chimérique promesse : C’est pour bientôt ! Sic et resic ! Submergé par un engourdissement. M. Ping replongera dans sa léthargie quotidienne et permanente. En attendant la prochaine apparition toujours pour cause d’illumination. Et pendant ce temps-là, Y’Ali est là et reste là !