Le ministre de l’enseignement supérieur, Jean De Dieu Moukagni Iwangou n’aura pas eût un temps de grâce encore moins de répit au lendemain de sa reconduction dans la nouvelle équipe gouvernementale. Les étudiants sont de nouveau dans la rue et réclament le paiement intégral de leur bourse.
Par David B. Hauce
Le tout ici est de savoir, quel est le mauvais génie qui a inspiré la chaîne des décideurs à cette trouvaille incongrue de l’émiettement du règlement des bourses. Penser qu’à l’approche des grandes vacances, les étudiants allaient se satisfaire d’un tiers ou de la moitié de ce qui leur revient de droit. Se fourvoyer ainsi, c’est assurément rechercher une provocation ou appeler à une révolte.
Envoyer systématiquement les forces de l’ordre au-devant des étudiants n’est guère pour créer un climat d’apaisement mais bien au contraire nourrir les velléités d’une radicalisation qui peut déborder. Cette récurrence, de ce problème de bourse conduit à une question simple. Ne peut-on pas anticiper, budgétiser, faire les états et en toute logique payer en temps en heure les montants attribués. S’il n’y a plus de grands esprits à même de se projeter alors l’université n’est plus ce temple du savoir.
Sans esprit d’anticipation, sans capacité d’appréhension et plus grave encore est ce manque criard du simple bon sens. A monsieur le ministre et avec lui le recteur l’occasion vous ai donné de démontrer si vous formez une élite ou une escouade d’émeutiers et qui demain sera réfractaire à toute autorité et sans nul doute sera dépourvu de toute vision. Le Gabon vous regarde et déjà vous tient responsable. Face à une telle situation, il n’y a qu’une alternative assumer ou démissionner !