Les avocats des frères Laccruche Alihanga, ont décidés de délocaliser le lourd dossier judiciaire, dans lequel leurs clients sont impliqués vers les bienveillantes juridictions françaises. Avec des relents coloniaux et ceci, parce que leurs illustres compatriotes ne sauraient être jugés par un tribunal d’indigènes. Il devenait urgent de confier leur sort à ceux des leurs qui siègent sous la Marianne.
Par Obame D’EBOMANE
Les faits sont pourtant simples, clairs et limpides. Les Laccruche Alihanga, qui redeviennent si curieusement citoyens français, se sont revendiqués et ont clamés à hue et à dia, qu’ils étaient gabonais et c’est d’ailleurs, cela qui a fait d’eux les milliardaires, dont les juteux et exorbitants honoraires donnent le tournis à leurs conseils.
Quitte à travestir la vérité. Ils veulent faire croire à l’opinion publique hexagonale, que ce Gabon, hier si succulent et généreux s’est soudainement transformer en goulag.
Ne nous perdons pas dans du juridisme de mauvais aloi. Les faits incriminés se sont déroulés au Gabon. C’est de l’argent du contribuable gabonais, qui a été volé alors c’est bel et bien au Gabon, que ces génocidaires de nos finances publiques seront jugés. Plutôt que de se lancer, dans des procédures qui en fait, ne sont que distraction et entourloupe. Ces avocats-là, devraient recommander et exiger de leurs clients de rendre les sommes vertigineuses par eux soustraites aux gabonaises et gabonais. Ceci n’est peut-être pas très original, mais nous voulons notre argent et là tout notre argent !
Les autorités françaises, que les avocats veulent impliquées par malice dans ce dossier, devraient tout au contraire soutenir et accompagner le Gabon, dans le recouvrement des sommes dissimulées dans les banques hexagonales.
Et voilà, que par un effet de manche que seule l’avidité des avocats a guidé. On cite Nourredine Bongo Valentin comme étant celui par qui le malheur s’est abattu sur ces oies blanches que sont les Laccruche Alihanga. (hic) !
Sornettes et étroitesse d’esprit, c’est le Gabon tout entier qui a été pillé et spolié par ces aigrefins. Et puisque, vous en êtes à vouloir personnaliser cette instruction, tant qu’à faire, citez tout le peuple gabonais, qui est unanime pour poursuivre ces vils filous. Vous aurez beau les présenter en des termes châtiés et élégants. Une chose est vraie. Un voleur est un voleur.
Surtout que cela ne vienne pas vous surprendre. Si celui qui vous cause tant de tourments, en ayant mis fin au safari financier sous l’équateur, de vos nouveaux compatriotes, rencontre l’assentiment total et général du peuple gabonais, pour cette action patriotique et de salut national. N’en déplaise aux jeteurs de sort. Seule la justice gabonaise reste compétente.