C’est hier lundi 19 août 2019, que Madeleine Edmée Berre, le ministre de l’Emploi, de la Fonction publique, du Travail et de la Formation professionnelle, chargé du dialogue social, inaugurait de concert avec les partenaires sociaux l’importante réforme du code du travail.
Par Obame D’EBOMANE
C’est à point nommé qu’arrive cette réforme, ce d’autant plus que les dispositions réglementaires antérieures étaient désormais frappées d’obsolescence et voire même de forclusion. Ainsi, une refonte de la loi n°3/94 du 21 novembre 1994 modifiée par la loi n°12/2000 du 12 octobre 2000, modifiée par la loi n°021/2010 du 27 juillet 2010 portant code du travail en République gabonaise, s’imposait afin redynamiser et de booster le développement du pays.
L’employabilité, la formation et la reconversion professionnelle seront soutenues grâce à cette réforme par des éléments de flexibilité, d’amélioration et d’innovation.
Par cette réforme importante et en conformité avec les enjeux de la diversification de l’économie nationale, les autorités gabonaises veulent adapter ce nouveau code du travail afin d’établir des rapports employeurs-travailleurs plus fluides et plus dynamiques, qui correspondent mieux aux évolutions et à la réalité du marché de l’emploi.
C’est pour concrétiser et être en conformité avec la vision du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, que la révision du code du travail devenait nécessaire et impérative car pour le Chef de l’Etat l’employabilité des jeunes est une exigence prioritaire pour absorber le chômage.