Technologie, tourisme, banque, publicité, immobilier… les secteurs où une coopération réciproque est possible sont nombreux. Ils s’appuient sur des relations jusque-là discrètes mais déjà nourries.
Par David B. Hauce
Avant même la signature formelle de l’accord diplomatique à Washington, les rapprochements économiques entre Israël et les Emirats se sont développés avec un bel appétit. Ils touchent tous les secteurs : la high-tech, le tourisme, l’immobilier, les relations publiques, la publicité… Dernier exemple en date, un protocole d’entente entre l’Institut Weizmann et l’Université émiratie d’intelligence artificielle Mohamed Bin Zayed (MBZUAI) créée en 2019. C’est le premier accord de la sorte signé entre des établissements d’enseignement supérieur des deux pays.
Le secteur bancaire, qui accompagnera ce nouvel axe économique régional, s’est engouffré dans la brèche. En visite aux Emirats la semaine dernière, Dov Kotler, directeur général de la Banque Hapoalim, a précisé qu’il existait »un désir réciproque immédiat » d’établir de forts liens économiques.