Emmanuel Bayani Ngoyi, le directeur général de l’Environnement et de la Protection de la nature, a ouvert à Libreville, les travaux de l’atelier d’informations consacré à la prévention des risques biotechnologiques.
Par David B. Hauce
L’objectif de cette rencontre reposait sur la familiarisation avec le protocole de Cartagena et des études de cas du Centre d’échanges pour la prévention des risques biotechnologiques de Montréal. Les pays qui ont ratifié le protocole s’étaient engagés à mettre les informations sur les organismes génétiquement modifiés (OGM) dans le centre d’échanges géré par le secrétariat de la biodiversité à Montréal.
Chantal Andrianarivo, consultante du programme des Nations unies pour l’environnement a indiqué que ce centre d’échanges permet aux pays qui n’ont pas les moyens d’avoir leur centre de partager des informations. Le but de cette formation est de permettre aux pays de connaître ce qu’il y a à mettre dans le centre d’échanges et ce qu’ils peuvent recevoir.
Il est à retenir que le protocole de Cartagena est un traité international qui aide les pays en voie de développement ou qui n’ont pas les moyens de faire face au transport, à la manipulation et à l’importation des organismes génétiquement modifiés.