De retour de sa prise de pouls, l’ayant mené au lycée national Léon-Mba de Libreville, afin de constater l’effectivité de la reprise des cours, Patrick Mouguiama-Daouda, le ministre de l’Éducation nationale a aussitôt pris contact avec les différentes organisations syndicales de son administration et les forces de l’ordre.
Par Franck Mohamed
Au cours de cette rencontre, il était question de la reprise des cours dans les établissements scolaires et de la mise en place d’une stratégie sécuritaire, à même d’établir des voies et moyens permettant d’éviter les dérives vécues la semaine dernière. Réagissant, face aux malheureux et tristes évènements découlant de la psychose créée par la délicate question d’enlèvements d’enfants dans les établissements scolaires. Le ministre Patrick Mouguiama Daouda s’est voulu ferme et intransigeant.
Face à cette situation, le gouvernement a pris ses responsabilités en déployant un important dispositif sécuritaire. Et par conséquent, nous ne devons pas céder à la peur », a souligné le ministre de l’Éducation nationale. Avant de préciser que « perdre une journée de cours ça ne se rattrape pas ».
Malgré les annonces faites par la tutelle, les syndicalistes ont gardés leur mot d’ordre qui reste le même : pas de reprise de cours. Et pour le président du Syndicat de l’Éducation nationale (Sena), Fridolin Mve Messa d’indiquer que « Pour l’instant, nous demandons aux enfants de rester à la maison, les cours ne reprendront pas tant que les choses ne seront pas claires. Nous devons avoir une nouvelle réunion avec le ministre ce mardi 28 janvier 2020, et c’est au sortir de celle-ci que nous saurons si nous devons effectivement reprendre les cours ».